Les allergies

Les allergies

Catégories : Le système immunitaire

Sur les conseils de Raoul Cappelo - Naturopathe

Les allergies sont beaucoup plus fréquentes de nos jours qu’elles ne l’étaient il y a 30 ans. Dans le monde, la prévalence des maladies allergiques a doublé au cours des 15 à 20 dernières années. 40 % à 50 % de la population des pays industrialisés sont affectés par une forme d’allergie.

En observant les changements sociaux et environnementaux qui ont marqué les dernières décennies, des chercheurs ont avancé diverses hypothèses sur les raisons de la progression des allergies.

L’hypothèse hygiéniste. Selon cette hypothèse, le fait de vivre dans un environnement (maisons, lieux de travail et de loisirs) de plus en plus propre et aseptisé expliquerait l’augmentation du nombre de cas d’allergies au cours des dernières décennies. Le contact, en bas âge, avec des virus et des bactéries permettrait une saine maturation du système immunitaire qui, autrement, aurait tendance à la réaction allergique. Cela expliquerait pourquoi les enfants qui contractent quatre ou cinq rhumes par année seraient moins à risque d’allergies.

La perméabilité des muqueuses. Selon une autre hypothèse, les allergies seraient plutôt la conséquence d’une perméabilité trop grande des muqueuses (gastro-intestinale, buccale, respiratoire) ou d’une modification de la flore intestinale.

Le mécanisme de l’allergie

Notre organisme est protégé de l'extérieur par la peau d’une part, par les muqueuses d’autre part.
Lorsqu’il y a rupture de ces barrières de protection, des réactions anormales du système immunitaire c’est-à-dire des réactions de défense contre des éléments étrangers à l’organisme (allergènes), mais inoffensifs, se produisent : c’est "l’allergie" – appelée aussi « hypersensibilité ».

1. Les allergènes :

Pour qu’il y ait une allergie, 2 conditions sont essentielles :

• l’organisme doit être sensible à une substance, appelée allergène,
• cette substance doit se trouver dans l’environnement de la personne.

Globalement on distingue trois types d'allergènes :

2. Les allergènes aériens : il s'agit là des substances en suspension dans l'air soit de façon continue (acariens), soit de façon saisonnière (pollens).

Acariens :
Les acariens sont des animaux microscopiques qui se plaisent dans les milieux chauds et humides. On en trouve des millions dans nos habitations. S’ils sont peu dérangeants pour la plupart d’entre nous, ils peuvent en revanche entraîner des réactions très handicapantes pour les personnes allergiques.

Animaux :
Les chats sont les animaux les plus souvent en cause. Mais les coupables peuvent être nombreux : chiens, lapins, cochons d’Inde, rats, oiseaux, animaux de ferme et même nourriture pour poissons.

Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les poils qui sont responsables des problèmes allergiques mais les allergènes qu’ils contiennent produits au niveau de la peau des félins. Les particules sont également présentes dans les squames (pellicules), la salive, l’urine ou les larmes des chats. Leur production dépendant d’une influence hormonale, les chats mâles produisent plus d’allergènes que les mâles castrés ou les femelles.

Pollens :
L’année commence avec la saison des arbres, puis vient la saison des graminées et enfin celle des herbacées. Il existe donc trois grandes saisons polliniques étalées dans le temps selon la situation géographique. Mais heureusement, nous sommes rarement allergiques à tous les pollens.

3. Les allergènes alimentaires :

Le contact avec les allergènes alimentaires est différent pour les jeunes générations de ce qu'il était pour les anciennes. Plusieurs raisons :

La modification des comportements sociaux avec l’exposition précoce des nourrissons à une plus grande variété d’allergènes (désaffection de l’allaitement maternel) ainsi qu’une sensibilisation éventuelle du fœtus pendant la grossesse ou du nouveau né au cours de l’allaitement maternel ;

Une modification de l’allergénicité des aliments pendant leur transformation industrielle. On note ainsi une augmentation des "allergènes masqués" qui regroupent les ingrédients dits protéiques (blanc d’œuf, poudre de lait, etc.) et les contaminations survenues pendant les récoltes, le stockage, la fabrication ou le conditionnement des produits alimentaires.

Les allergies alimentaires peuvent être graves, parfois mortelle. Les conséquences les plus dramatiques concernent les réactions généralisées, en particulier les chocs anaphylactiques (chocs dus à l'augmentation de la sensibilité de l’organisme à l'égard d'une substance donnée (allergène) après un premier contact avec celle-ci).

Il se produit au moment du deuxième contact. Il est brutal et imprévisible.

Aliments :

Les aliments les plus allergènes ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre. Ils varient notamment en fonction du type d’alimentation. Les aliments les plus souvent en cause sont :

  • Chez l’enfant, l’œuf (34 % des cas), l’arachide (25 %), le lait (8 %) et le poisson (5 %).
  • Chez l’adulte, les produits d’origine végétale occupent la première place avec notamment

- les fruits du groupe latex (14 %) - Bananes, avocats, châtaignes, kiwis
- les rosacées (13 %) - Abricots, cerises, fraises, framboises, noisettes, pêches, poires, pommes, prunes.
- les fruits secs oléagineux - Amande, noisette, noix, noix du Brésil, noix de cajou, noix de pécan, pignon, pistache - et ombellifères - Aneth, carottes, céleri, fenouil, persil, graines de carvi, graines d’anis, coriandre - (9,5 %).
- Les légumineuses - Arachide, soja, pois, haricots, lentille, fèves.
Source : AFSSA - janvier 2002

Le lait : allergie ou intolérance ?

Il ne faut pas confondre l’allergie au lait de vache causée par certaines protéines du lait (caséine - β-lactoglobuline - α-lactalbumine) avec l’intolérance au lactose, une impossibilité de digérer ce sucre du lait. Les symptômes de l’intolérance au lactose peuvent être éliminés en consommant des produits laitiers sans lactose.

Gluten

La cause de cette maladie plus rare que l'intolérance aux protides du lait de vache est inconnue. On pense qu'il s’agit d’une perturbation d'ordre immunologique de la muqueuse intestinale vis-à-vis du gluten. Une prédisposition génétique est certaine. Certains facteurs semblent favoriser l'émergence de la maladie chez des nourrissons prédisposés génétiquement : introduction précoce des céréales, apport important en gluten, l'absence d'allaitement maternel...(Les céréales à gluten subissent des hybridations depuis des décennies.)

4. Les allergènes chimiques :

Cosmétiques

Les principaux agents actifs à l'origine de réactions allergiques sont :

  • Parfums : Plus de 26 molécules ont été identifiées comme allergisantes (fragrance-mix, baume du Pérou, colophane).
  • Conservateurs : Ils sont utilisés pour leur propriété antimicrobienne et antifongique : Kathon CG, Euxyl K 400, parabènes, formaldéhyde, quaternium 15, Imidazolidinyl urée…...
  • Excipients : Lanoline, Amerchol L 101, propylène glycol, cocamidopropylène, teintures capillaires dont le paraphénylène diamine, etc.
  • résines des vernis : Paratoluène sulfonamide.
  • filtres solaires.

Latex

Extrait de la sève de l’arbre à caoutchouc tropical, le latex entre dans la composition de nombreux produits utilisés au travail ou à la maison - gants ménagers, tétines, bonnets de bain, colle des enveloppes ou encore préservatifs… - et provoque aujourd’hui de nombreuses réactions allergiques.

Médicaments

Parmi les médicaments responsables, on trouve en premier lieu les antibiotiques, notamment ceux de la classe des céphalosporines (pénicillines et dérivés) et des sulfamides. Les allergies à l'aspirine et aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, des médicaments utilisés pour soulager les douleurs rhumatologiques, sont également courantes de même que celles imputables aux anesthésiques locaux. On peut aussi voir des allergies aux médicaments du système cardiovasculaire, aux antiépileptiques, aux agents anticancéreux, à l'insuline, aux myorelaxants, aux neuroleptiques, aux vitamines, aux produits contenant de la quinine et même à des médicaments en vente libre et à des préparations homéopathiques...
Par ailleurs, les produits iodés de contraste utilisés pour certains examens radiologiques, le curare, les extraits allergéniques employés pour entreprendre des désensibilisations peuvent également être source d'allergies, parfois sévères.

Produits industriels

Métaux, colorants, composés chimiques… De nombreux produits chimiques peuvent occasionner des problèmes d’allergie sans pouvoir en présenter une liste exhaustive.

5. Les autres allergènes

Piqûres d’insectes

Pendant l’été, les piqûres d’insectes sont courantes. Très douloureuses, elles évoluent généralement sans gravité dans la plupart des cas. Mais certaines personnes révèlent alors une allergie.
Premiers responsables des piqûres allergisantes : les abeilles, les guêpes, les frelons et les bourdons. Les réactions allergiques peuvent être immédiates ou retardées (lors de la 2e piqûre) mais parfois graves.

Soleil

Avec des symptômes proches de l’urticaire, l’allergie au soleil, aussi appelée lucite estivale, touche près de 10 % des adultes. Attention au bronzage !

Les types de réactions allergiques

Les deux principaux types de réactions sont :

  • l’hypersensibilité immédiate – la plus fréquente,
  • l’hypersensibilité retardée plus généralement réservée à l’allergie de contact.

qui, l’une et l’autre, apparaissent après le deuxième contact avec l’allergène.


1. L’hypersensibilité immédiate : la plus fréquente

Premier contact : la sensibilisation : l’allergène (pollen, poils, acariens…) traverse les barrières de protection, pénètre dans le corps, par la peau ou par les muqueuses (yeux, voies respiratoires ou digestives), entre en contact avec le système immunitaire  qui décide de fabriquer des anticorps adaptés pour détruire les allergènes identifiés auxquels le corps est exposé.

Ces anticorps sont alors répartis dans tout l’organisme par la circulation sanguine et se fixent là où ils trouvent des récepteurs adaptés (muqueuses nasales par exemple).

Deuxième contact : La réaction allergique :
Lorsque l’allergène pénètre une deuxième fois dans l’organisme, le système immunitaire est alors prêt à réagir. Le contact stimule et active les cellules porteuses des anticorps qui libèrent alors des facteurs inflammatoires comme l’histamine. C’est cette réaction inflammatoire qui entraîne les troubles d’allergie caractéristiques : écoulement nasal, picotements, éternuements, parfois associés à un larmoiement et à une perte de l’odorat.

2. L’hypersensibilité retardée plus généralement réservée à l’allergie de contact. Elle correspond à la dermite ou l’eczéma de contact.

Contrairement à l’allergie immédiate, l’hypersensibilité retardée ne fait pas intervenir d’anticorps.

Premier contact : Lors d’une première exposition, l’allergène traverse la peau et se fixe sur des cellules appelées cellules de Langherans. Ces cellules qui repèrent l’allergène, migrent alors vers les ganglions lymphatiques où elles "présentent" l’allergène aux autres cellules (lymphocytes).
C'est ici que l'organisme décide si l'allergie est retenue. Dans ce cas les lymphocytes mémoires vont venir peupler les différents ganglions de l'organisme et circuler de ganglion en ganglion.

Deuxième contact : La réaction allergique
Lors du deuxième contact avec l’allergène, les cellules de Langerhans migrent vers les lymphocytes désormais activés. Les lymphocytes affluent vers la zone d’allergie, migrent alors à l'intérieur de la peau et tentent de détruire l'adversaire en créant des lésions vésiculeuses intradermiques qui ne sont visible que 48 à 72 heures après le contact avec l’allergène.


Les principaux types d’allergie

1. Allergies respiratoires : asthme – rhinite

Elles se manifestent sous différentes formes :

Au niveau des yeux :

Une conjonctivite allergique peut être le signe d'une allergie respiratoire. Elle accompagne souvent un rhume des foins. Les yeux sont rouges, larmoyants et les personnes malades ressentent souvent une sensation de brûlure ou sont gênées par la lumière. Les deux yeux sont atteints.

Au niveau du nez :

Un nez qui coule en permanence, une sensation de nez bouché, des éternuements en salve, tels sont les symptômes de la rhinite allergique. Elle est toujours bénigne mais elle peut perturber la vie quotidienne car elle altère le sommeil, d'où un risque de somnolence et de perte d'attention dans la journée. La rhinite allergique se voit en général après l'âge de cinq ans. Elle peut être intermittente et est alors souvent déclenchée par les pollens des herbes, des fleurs ou des arbres ou évoluer sur un mode plus persistant. C'est ainsi le cas, lorsque les allergènes sont constamment présents dans l'environnement : acariens, moisissures ou poils d'animaux... La rhinite allergique est associée à une conjonctivite dans 50 à 60 % des cas et à un asthme dans 20 à 30 % des cas et on doit toujours rechercher des signes de gêne respiratoire en sa présence.

Au niveau des bronches :

Difficulté à respirer

L'asthme est le plus souvent de nature allergique et il résulte d'un rétrécissement anormal des bronches sous l'action de l'inflammation. Il se manifeste typiquement par une difficulté à expirer, l'air restant bloqué à l'intérieur des poumons.

Sifflements respiratoires

Chez d'autres sujets, l'allergie respiratoire peut se traduire par des sifflements respiratoires car l'expiration ne se fait plus normalement. C'est souvent le cas chez les bébés de moins d'un an. Cependant, tous les sifflements respiratoires ne sont pas synonymes d'allergie. Chez le petit enfant, beaucoup d'entre eux sont dus à des causes infectieuses.

Toux irritative

L'hypersécrétion de mucus peut déclencher chez les asthmatiques une toux d'irritation.

Au niveau de la gorge (ronflements)

Entre 7 à 10 % des enfants ronflent, un phénomène favorisé par l'existence d'une rhinite allergique. Dans un cas sur trois les enfants ronfleurs sont victimes d'allergie respiratoire.


2. Allergies cutanées : eczéma – certaines formes d’urticaire

Elles se manifestent par :

Peau rouge

L'urticaire allergique apparaît assez rapidement après le contact avec un médicament (pénicilline, aspirine) ou un aliment (fraises, crustacés). La peau se couvre de plaques rouges ou roses gonflées, en relief (papules) et le malade a très envie de se gratter. Les papules disparaissent souvent en une heure, mais il peut en apparaître alors d'autres sur le corps. L'urticaire n'est pas grave, mais il faudra s’en préoccuper rapidement s'il se manifeste sur le visage et notamment autour de la bouche, car la réaction allergique peut alors s'étendre à la gorge et menacer la respiration.
 
Eczéma de contact

L'eczéma de contact atteint en général des adultes et associe une éruption de plaques rouges et des petits boutons remplis de liquide (vésicules), qui apparaissent sur la peau deux à trois jours après le contact avec une substance allergisante.
On peut ainsi voir des eczémas de contact sur le ventre à proximité de boutons de jeans contenant du nickel, au niveau du lobe de l'oreille chez les femmes portant des boucles, sur les mains avec la manipulation de pièces de 1 et 2 euros très riches en nickel…

Peau sèche

Une peau sèche, irritée, qui démange fortement avec des plaques cartonnées rouges et des croûtes est souvent le signe d'un eczéma atopique ou dermatite atopique. L'eczéma atopique apparaît souvent lors de l'introduction des premiers aliments solides chez le bébé et on retrouve chez 50 à 70 % des nourrissons développant cette maladie cutanée une allergie aux protéines du lait de vache. Les œufs, le blé peuvent aussi être en cause. Les manifestations cutanées peuvent apparaître 24 à 48 heures après l'exposition avec l'allergène alimentaire. L'eczéma atopique touche plus volontiers le visage et les plis de flexion des membres. Lorsque le grattage est important, les lésions peuvent saigner. La dermatite atopique disparaît le plus souvent avant 3 ans et dans 80 % des cas avant la première décennie de vie, mais certains enfants resteront allergiques et développeront un asthme. Cette allergie cutanée peut, lorsqu'elle se prolonge, déterminer des troubles psychologiques chez les enfants et les amener à se replier sur eux-mêmes.

L'œdème de Quincke

L'œdème de Quincke est une forme particulière d'urticaire associée à un œdème, qui est en règle localisé au visage. Il survient brutalement et s'étend de la peau vers les tissus sous-cutanés et les muqueuses. Ce trouble peut être grave car l'extension de l'œdème au larynx peut bloquer le passage de l'air et déclencher un choc anaphylactique avec arrêt cardiaque. L'œdème de Quincke est une urgence médicale. On peut le voir en cas de piqûre de guêpe ou de frelon, d'allergie médicamenteuse, d'allergie à l'arachide...

3. Allergies intestinales : Diarrhée – Constipation – douleurs abdominales

Elles se manifestent par :

Douleurs abdominales

Les allergies alimentaires sont fréquentes chez le jeune enfant, notamment l'allergie au lait de vache et sont souvent source de douleurs abdominales. Néanmoins, les colites sont banales chez les nourrissons et n'ont souvent pas d'origine allergique.

Diarrhée

Les allergies aux céréales, au blé et au riz peuvent induire une diarrhée et provoquer une perte de poids. La possibilité d'une allergie à un aliment devra être étudiée si la diarrhée persiste et que des antécédents d'allergie existent dans la famille ou si l'enfant présente, par ailleurs, des manifestations d'allergie cutanée.

Constipation

Des constipations chroniques peuvent s'installer chez des enfants allergiques au lait de vache, mais ce trouble du transit est moins habituel qu'une diarrhée dans les allergies alimentaires.

Vomissements, reflux gastro-œsophagien

Ces symptômes peuvent être rencontrés dans certaines allergies alimentaires du nourrisson. Les plus répandues d'entre elles sont en rapport avec les protéines de lait de vache, l'œuf, le poisson, l'arachide.

Comment savoir ?

Les tests cutanés permettent d’identifier les substances qui déclenchent la réaction allergique. Ils consistent à exposer la peau à de très petites doses de substances allergènes purifiées; on peut en tester une quarantaine à la fois. Ces substances peuvent être du pollen de diverses plantes, de la moisissure, des squames animales, des acariens, du venin d’abeille, de la pénicilline, etc. On observe ensuite les signes de réaction allergique, qui peut être immédiate ou à retardement (48 heures plus tard, surtout pour l’eczéma). S’il y a une allergie, un petit point rouge apparaît, semblable à une piqûre d’insecte.

Notre recommandation

Les compléments naturels sélectionnés participent à la réduction des réactions allergiques en inhibant la production d’histamine (à l’origine du déclenchement de l’allergie) et soutiennent l’organisme dans la lutte contre les allergènes. Ainsi au niveau des allergies :

  • respiratoires : elles peuvent s’atténuer au point de disparaître presque complètement malgré la présence de l’allergène
  • cutanées : l’eczéma atopique a tendance à s’atténuer avec les années
  • intestinales : les allergies alimentaires ont tendance à persister et l'on doit souvent bannir l’aliment de son alimentation pour le restant de sa vie.


1- Quercétine : C'est un flavonoïde qui participe à la réduction des réactions allergiques et inhibe la production d’histamine (à l’origine du déclenchement de l’allergie). A associer à la vitamine C ou à la bromélaïne pour renforcer son action.

Dose journalière : 500 à 1000 mg
Durée du traitement : 2 à 3 mois

2- Complexe Pollen (gemmothérapie) : ce complexe aide à combattre les allergies en libérant les voies respiratoires  grâce au viorne, au bouleau et au cassis qu'il contient

Dose journalière : 5 gouttes 2 à 3 fois par jour
Durée du traitement : cure de 25 jours, arrêt 5 jours et reprise selon le même protocole pendant 2 à 3 mois

3- Desmodium : Réduit les contractions des muscles lisses des voies aériennes en modulant des phénomènes broncho constricteurs. Il est très bénéfique sur le rhume des foins et les terrains asthmatiques. A associer au chrysantellum ou au chardon marie pour des résultats plus rapides.

Dose journalière : pour des gélules dosées à 300 mg : 3 gélules trois fois par jour au début des repas ou en décoction (tiges et feuilles de Desmodium Adscendens, coupées en petits morceaux, à faire bouillir pour obtenir une décoction buvable).
La posologie journalière est de 10g de plante à faire bouillir ¼ d’heure dans trois quart à un litre d’eau. La décoction, après filtrage, sera consommée dans la journée.
Durée du traitement : 2 à 3 mois

4- L-Glutamine : La L-glutamine est un acide aminé qui va nourrir les entérocytes (un des quatre principaux types de cellules de l'épithélium intestinal, au sein de la muqueuse intestinale), renouveler l'épithélium intestinal et éviter la porosité de l’intestin.

Attention : A éviter en cas de cirrhose, de problèmes rénaux, d’allaitement ou de grossesse. Ne jamais dépasser 5g par jour. Effet indésirable : la L.glutamine peut énerver.

Dose journalière de L.Glutamine : 1000 à 2000 mg en doses fractionnées au moment des repas.
Durée du traitement : 2 à 3 mois

Nous aimons aussi …

  • Manganèse / Cobalt : le manganèse est un minéral qui contribue entre autres à la prévention des dommages causés par les radicaux libres et qui participe à une douzaine de processus métaboliques. C'est un puissant antifatigue. Le cobalt est un oligo-élément dont le principal composant est la vitamine B12.
  • Plantain : Excellent en cas d'inflammation des voies respiratoires, des muqueuses de la bouche et du pharynx, c'est aussi un excellent purificateur du sang, des poumons et de l'estomac. Très utile en cas de sinusite allergique.
  • Magnésium : Minéral essentiel au bon fonctionnement de l'organisme humain, il participe à de très nombreuses réactions métaboliques de l'organisme en association avec le sodium, le potassium et le calcium, avec lesquels il doit rester en équilibre dans l’organisme. Il est éliminé par les reins. Le sel de magnésium glycérophosphate est probablement le plus assimilable.

 Attention : contre indiqué en cas d'insuffisance rénale sévère, de maladie du côlon, de prise de certains remèdes cardiaques, aux enfants de moins de 12 ans. Selon la forme du sel, plus ou moins bien supportée au niveau intestinal, il peut déclencher des diarrhées.

  • Cassis (ribes nigrum) : Très riche en vitamine C, pour les sinusites allergiques.
  • Thé vert : Le thé vert contient de nombreuses substances antioxydantes.
  • Nigelle ou cumin noir : Excellent stimulant.

Attention : A utiliser avec prudence en cas de risque d’hypoglycémie.

Dose journalière : 2 gélules (de 500 mg) à midi plus 2 gélules (de 500 mg) le soir avec un grand verre d’eau
Durée du traitement : 3 mois

  • Probiotiques : Les probiotiques sont des micro-organismes vivants  présents naturellement dans la flore intestinale, buccale et vaginale qui agissent :

- au niveau du système immunitaire intestinal
- au niveau de la muqueuse intestinale en accentuant la production de mucus ou d’anticorps
- comme antimicrobiens  en empêchant les bactéries pathogènes d’adhérer  aux parois intestinales
- au niveau du système digestif car ils sont utiles pour la digestion des aliments, préviennent la constipation et les flatulences. En réensemençant la flore digestive, ils améliorent la synthèse des hormones féminines.

En prise quotidienne à distance des repas et pendant plusieurs mois afin de régénérer la flore intestinale les probiotiques permettent de rétablir l’équilibre entre les « bonnes » souches de bactéries et les « mauvaises ». Il est recommandé de changer régulièrement de probiotiques afin d’assurer des apports variés de souches. Toutefois il ne suffit pas d’apporter des probiotiques, il faut leur fournir de l’énergie : c’est le rôle des prébiotiques qui sont une source sélective de nourriture pour les bactéries intestinales et, plus précisément, pour les bonnes bactéries.   

En ingérant des prébiotiques on peut donc contrôler la population bactérienne, c’est-à-dire rééquilibrer la flore intestinale en favorisant la prolifération des bonnes bactéries.                                                                              

Attention : Contre-indication en cas de pancréatites aigües. Risques de ballonnements pour des prises supérieures à  10 milliards par jour.

Pour le Dr Donatini il est contre-indiqué de prendre des probiotiques s’il n’existe pas de problème particulier ou s’il y a trop de bactéries dans l’estomac et le grêle. Les prébiotiques ou les probiotiques n’améliorent pas la capacité d’absorption de l’intestin grêle mais aggravent les fermentations car l’augmentation du nombre de bactéries dans le colon entraîne une augmentation de la fermentation. Pour lui il est indispensable de déterminer le type de flore prédominante avant de prescrire prébiotiques et probiotiques. Si les bactéries sont en faible quantité dans l’estomac ou l’intestin grêle, en cas de diarrhée avec flore pauvre, sans fermentation et après un test respiratoire, les prébiotiques et les probiotiques peuvent être utilisés.

Dose journalière : 5 à 10 milliards
Durée du traitement : 2 mois

  • Huile essentielle d'estragon : très efficace pour traiter rapidement une crise de rhume des foins ou pour d’autres formes d’allergie, allergie aux poils d’animaux, aux acariens, aux poussières...

Nos conseils diététiques 

Consommer légumes ou fruits riches en quercétine : pommes, légumes verts à feuilles, haricots, oignon, agrumes, vin rouge.