L'hyperméabilité intestinale

L'hyperméabilité intestinale

Catégories : L'appareil digestif

Sur les conseils de Raoul Cappelo - Naturopathe

Notre mode de vie occidental a des conséquences importantes sur notre propre système digestif dont l’intestin est l’un des acteurs majeurs dans son rôle de transmettre les nutriments nécessaires au fonctionnement de notre organisme tout en servant de barrières aux micro-organismes et composés toxiques.

Le stress de la vie quotidienne, l’alimentation (industrielle) rapide, les médicaments (antibiotiques et anti-inflammatoires), les intolérances alimentaires (laitages et gluten) perturbent l’équilibre de l’écosystème intestinal et provoquent la dégradation de la muqueuse intestinale. La paroi intestinale devient alors perméable aux éléments toxiques, aux métaux lourds, aux allergènes, aux germes, aux aliments non digérés… qui peuvent alors pénétrer facilement dans l’organisme.

La rupture de cette barrière intestinale est le point de départ d’un processus inflammatoire et d’une réponse immunitaire de l’organisme. Mais celui-ci s’encrasse, l’intoxication commence et les maladies apparaissent aussi diverses que les allergies ou réactions inflammatoires, les troubles digestifs, les maladies auto-immunes, les états de fatigue, les infections à répétition, les pathologies du foie ou du pancréas …etc…

C’est l’hyperperméabilité intestinale (ou Leakey Gut syndrome).


L’écosystème intestinal

Ensemble interdépendant composé par la flore intestinale, la muqueuse intestinale et le système immunitaire intestinal, il permet à notre organisme de :

  • se défendre contre les agressions microbiennes,
  • éliminer les substances toxiques,
  • assimiler les nutriments indispensables,
  • participer à la fabrication de certains éléments vitaux.

 Il est indispensable à l’équilibre digestif, garant de notre santé. 

La flore intestinale

A la naissance la flore intestinale est presque inexistante. Elle est héritée de la mère par le passage de la filière pelvienne – les bébés nés par césarienne n’ont pas cet avantage. Elle se développe avec l’alimentation de chacun pour se stabiliser vers l’âge de 2 ans et évolue avec l’âge. Elle est donc unique pour chaque individu et constitue une véritable empreinte génétique. Elle est composée d’environ 100 milliards de 500 espèces de bactéries appartenant à 2 grandes familles principales. C’est au niveau du colon que se situe principalement cette flore.

Son rôle :

  • soutenir le système digestif
  • permettre une bonne assimilation des nutriments essentiels
  • jouer un rôle de défense face aux micro-organismes pathogènes. La flore intestinale interagit en permanence avec le système immunitaire intestinal, avec lequel elle est en contact permanent
  • synthétiser les vitamines du groupe B et de la vitamine K (nécessaire pour la coagulation sanguine).

Si notre flore dominante se dégrade, elle ne pourra plus assumer ces nombreux rôles ce qui affaiblira notre foie, notre immunité, notre assimilation et notre digestion.
D’autre part, on verra apparaître une multiplication des mauvaises bactéries (levures, champignons, parasites…) entraînant à leur tour des conséquences négatives sur l'ensemble de notre organisme.

Au niveau du colon il existe 2 types très importants de flore :

  • la flore de fermentation au niveau du colon ascendant (droit) transforme les hydrates de carbone,
  • la flore de putréfaction au niveau du colon gauche transforme les protéines.

L’équilibre entre ces 2 flores s’appelle la symbiose intestinale, un déséquilibre peut entraîner une dysbiose. Pour le Dr Donatini, les dysfonctionnements ou les déséquilibres de la flore intestinale peuvent être à l’origine de nombreuses maladies.

On peut se faire une idée de la flore intestinale par la mesure des gaz intestinaux émis par la bouche au moyen d’appareils professionnels spécifiques.

La muqueuse intestinale

La muqueuse intestinale est une membrane très fine et plissée qui revêt l’intestin. Immédiatement au-dessous de ce revêtement, se trouvent des capillaires sanguins et lymphatiques. Les cellules qui composent la muqueuse se renouvellent tous les 2 jours, elles sont reliées entre elles par une structure appelée jonction serrée qui laisse passer les nutriments (vitamines, minéraux, acides aminés, acides gras…) et sert de barrière aux substances potentiellement toxiques : parasites, virus, bactéries, aliments incomplètement digérés…
Elle est aidée dans cette tâche par la flore intestinale et le système de défense immunitaire.

Le système immunitaire intestinal (SII)

Une première barrière est constituée par le milieu acide de l’estomac qui détruit une grande partie de bactéries pathogènes mais c’est au niveau des intestins que se trouve le plus important système immunitaire de l’organisme par la quantité de cellules immunitaires présentes.
Le système immunitaire intestinal est capable de différencier les molécules provenant des cellules de l’organisme de celles qui sont étrangères à l’organisme, et parmi celles-ci les molécules qui sont inoffensives, utiles ou tolérées de celles contre lesquelles il doit lutter.

Un équilibre fragile de l’écosystème intestinal

Nombreux sont les facteurs qui influent sur l’équilibre de l’écosystème intestinal.

Au niveau de la flore :

  • Excès de sucres, absence de fibres qui agissent sur la flore de fermentation;
  • Excès de protéines qui agit sur la flore de putréfaction;
  • Infections intestinales;
  • Insuffisance enzymatique;
  • Stress car l’énergie utilisée pour les organes nobles (cerveau et cœur) fait défaut pour la sécrétion d’enzymes digestives;
  • Constitution d’une flore qui va déclencher une fermentation alcoolique (l’estomac et l’intestin grêle vont constituer un véritable vinaigrier et entretenir un véritable « bio-film » de micro-organismes comme une mère vinaigre);
  • Insuffisance de mastication;
  • Antibiotiques
  • Insuffisances gastriques.

Au niveau de la muqueuse intestinale :

  • Stress car il se produit un débit sanguin augmenté au niveau du cerveau et du cœur au détriment de l’intestin
  • Médicaments : La prise chronique d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, ainsi que l’aspirine  altèrent les mécanismes de protection de la muqueuse;
  • Radiothérapie et chimiothérapie;
  • Malnutrition, dénutrition, jeûne;
  • Ischémie du sportif : à l’arrêt de l’effort le sang, concentré au niveau des muscles,  est redistribué vers les organes, et l’apport massif d’oxygène provoque un afflux massif de radicaux libres qui endommagent les cellules de la muqueuse intestinale et les jonctions serrées qui deviennent poreuses;
  • Gliadines – protéines allergisantes du gluten – qui provoquent une inflammation génératrice de lésions de la muqueuse intestinale;
  • Intolérance au lactose : elle provoque une inflammation chronique qui fragilise la muqueuse intestinale.

Au niveau du système immunitaire :

  • Alcool
  • Stress
  • Infections fréquentes

Tous ces facteurs perturbent l’équilibre de l’écosystème intestinal et ce déséquilibre va favoriser l’ouverture des jonctions serrées de la muqueuse intestinale, le passage d’éléments pathogènes  qui vont provoquer un processus inflammatoire et une réponse immunitaire, points de départ de multiples pathologies : c’est l’hyperperméabilité intestinale (ou leaky gut syndrome).

L’hyperperméabilité intestinale et ses conséquences

La présence de fragments d’aliments incomplètement dégradés, de toxines bactériennes, de champignons (candida) qui vont se retrouver dans la circulation sanguine, entraîne une forte réaction et met l’organisme en situation d’inflammation chronique avec pour conséquence le développement , selon le terrain génétique des individus,  de maladies allergiques, de maladies auto-immunes et de maladies inflammatoires.

Allergies et Intolérances

La première conséquence de l’hyperperméabilité intestinale est l’allergie alimentaire car les fragments alimentaires qui passent la paroi intestinale vont se comporter comme des agresseurs et provoquer une forte réaction de défense contre des substances habituellement bien tolérées.

Les aliments le plus souvent incriminés sont : lait de vache, œuf, poissons, arachide, noix, céréales, fruits (fraise, melon, kiwi…), légumes…

- dermatite atopique, eczéma,
- urticaire,
- asthme,
- rhinite,
- conjonctivite.

Les intolérances alimentaires diffèrent des allergies car elles sont le reflet d’une insuffisance digestive en enzymes. Les aliments incriminés sont ceux que l’on consomme quotidiennement : produits laitiers, céréales à gluten, kiwi, œufs…

Inflammation

L’inflammation est une réaction de l’organisme pour assurer sa protection, mais une production excessive de molécules pro-inflammatoires peut se propager par le sang et toucher les tissus d’autres organes.
Si l’inflammation devient chronique, générale, inadaptée ou mal contrôlée, elle conduit à des maladies en « ite » : sinusite, rhinite, arthrite, artérite, colite, conjonctivite, cystite, maladies auto-immunes…

Maladies auto immunes

Des molécules provenant des cellules de l’organisme sont perçues comme étrangères et antigènes. Elles provoquent une forte réaction immunitaire qui peut détruire ces cellules et donc les propres tissus de l’individu.

Maladies concernées :
Sclérose en plaque, thyroïdite d’Hashimoto, Maladie de Basedow, Polyarthrite rhumatoïde, Maladie de Crohn, Rectocolite hémorragique, Lupus érythémateux, Diabète insulinodépendant de type 1, syndrome de Goujerot-Sjögren, périartérite noueuse, maladie de Behçet, sclérodermie, spondylarthrite ankylosante, maladie de Still, myasthénie…

Fatigue par carence en micronutriments

Les perturbations entraînent une mauvaise assimilation des micronutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme (vitamines, minéraux, fer, calcium, acides gras essentiels, etc.…) et provoquent des états de fatigue pouvant aller jusqu’à l’anémie.

Surcharge hépatique

La dysbiose et la perméabilité intestinale produisent un excès de toxines, qui sont récupérées par le foie. Ceci ralentit le métabolisme hépatique, diminue les sécrétions biliaires et la production d’enzymes. Le foie laisse passer progressivement un grand nombre de déchets dans le sang qui va polluer les différents tissus et organes.

Troubles constatés :
nausées, céphalées,
myalgies,
intolérance inhabituelle à l’alcool ou au café,
digestion difficile,
sensibilité anormale aux parfums ou odeurs.

Autres conséquences

Pour faire face à cette pollution l’organisme tente d’éliminer les substances nocives par d’autres voies d’élimination naturelles, les émonctoires : peau, poumons, reins, intestin. Quand la capacité d’élimination est dépassée, ces substances se déposent dans les tissus (muscles, articulations, cerveau, vaisseaux…) - c’est la théorie « d’encrassage ou intoxination des tissus » défendue par le Docteur Jean Seignalet - et entraînent des troubles digestifs et extradigestifs :

Douleurs ostéo-articulaires, musculaires, tendineuses,
Infections à répétition : cystites, infections ORL, pneumopathies, viroses,
Troubles du comportement.

La perméabilité intestinale pourrait être impliquée, parmi d’autres facteurs, dans les anomalies du comportement (schizophrénie, autisme, hyperactivité) de même que :

Troubles de l’humeur, dépression,
Aphtose,
Troubles circulatoires,
Acné,
Obésité.

Les solutions

  • Rétablir la flore intestinale
  • Rétablir la muqueuse intestinale
  • Rétablir l’immunité
  • Corriger l’inflammation
  • Réduire le stress oxydatif

Le Dr Donatini conseille, pour la dysbiose (déséquilibre des micro-organismes vivant dans l’intestin ou flore intestinale), l’utilisation d’huiles essentielles ou de champignons. Pour lui il est contre-indiqué de prendre des probiotiques si tout va bien ou s’il y a trop de bactéries dans l’estomac et le grêle.
En déterminant le type de flore prédominante par le test respiratoire, on utilisera le thym ou la menthe s’il y a beaucoup d’hydrogène, et l’origan ou la cannelle s’il y a beaucoup de méthane.
En cas de suspicion virale, le coriolus, le ganoderme, le shiitake seront à utiliser.

Notre recommandation

1- Probiotiques : Les probiotiques sont des micro-organismes vivants  présents naturellement dans la flore intestinale, buccale et vaginale qui agissent :

- au niveau du système immunitaire intestinal
- au niveau de la muqueuse intestinale en accentuant la production de mucus ou d'anticorps
- comme antimicrobiens  en empêchant les bactéries pathogènes d'adhérer  aux parois intestinales
- au niveau du système digestif car ils sont utiles pour la digestion des aliments, préviennent la constipation et les flatulences. En réensemençant la flore digestive, ils améliorent la synthèse des hormones féminines.

En prise quotidienne à distance des repas et pendant plusieurs mois afin de régénérer la flore intestinale les probiotiques permettent de rétablir l’équilibre entre les « bonnes » souches de bactéries et les « mauvaises ». Il est recommandé de changer régulièrement de probiotiques afin d’assurer des apports variés de souches. Toutefois il ne suffit pas d’apporter des probiotiques, il faut leur fournir de l’énergie : c’est le rôle des prébiotiques qui sont une source sélective de nourriture pour les bactéries intestinales et, plus précisément, pour les bonnes bactéries.   

En ingérant des prébiotiques on peut donc contrôler la population bactérienne, c'est-à-dire rééquilibrer la flore intestinale en favorisant la prolifération des bonnes bactéries.                                                                              

Attention : Contre-indication en cas de pancréatites aigües. Risques de ballonnements pour des prises supérieures à  10 milliards par jour.

Pour le Dr Donatini il est contre-indiqué de prendre des probiotiques s’il n’existe pas de problème particulier ou s’il y a trop de bactéries dans l’estomac et le grêle. Les prébiotiques ou les probiotiques n’améliorent pas la capacité d’absorption de l’intestin grêle mais aggravent les fermentations car l’augmentation du nombre de bactéries dans le colon entraîne une augmentation de la fermentation. Pour lui il est indispensable de déterminer le type de flore prédominante avant de prescrire prébiotiques et probiotiques. Si les bactéries sont en faible quantité dans l’estomac ou l’intestin grêle, en cas de diarrhée avec flore pauvre, sans fermentation et après un test respiratoire, les prébiotiques et les probiotiques peuvent être utilisés.

Dose journalière : 5 à 10 milliards
Durée du traitement : 2 mois


2- Oméga 3 : : Très utiles pour réduire le gaz méthane dans l’intestin, surtout très efficaces sur l’irritabilité intestinale, ils aident l’intestin à lutter contre les radicaux libres.

La famille des omégas 3 est constituée de différents acides gras: ALA, EPA et DHA (les plus répandus). Les omégas 3 participent à de nombreux processus biochimiques de l'organisme. Seul l'acide alpha-linolénique (ALA) est qualifié d’« essentiel » (les autres acides gras oméga-3 peuvent être synthétisés par le corps à partir de l'ALA) et doit être apporté à l'organisme par l'alimentation ou des compléments.

Attention : Contre-indication : ils ont des effets fluidifiants, agir avec prudence avec les anti vitamines K (Sintrom – Coumadine – Previscan).

Dose journalière : 1000 mg 3 fois par jour
Durée du traitement : 1 mois à renouveler dans l’année


3- Curcuma + Poivre noir : Excellent pour lutter contre l’inflammation de la muqueuse intestinale il stimule la digestion en augmentant la sécrétion biliaire. Le poivre noir contribue à une meilleure biodisponibilité de la curcumine.

Attention : contre indiqué en cas d’obstruction des voies biliaires, de traitement anticoagulant ou de traitement antiplaquettaire.

Dose journalière : 100 à  150mg de curcumine


4- Propolis : La propolis se caractérise par ses  extraordinaires propriétés :

- antibiotiques
- anesthésiques
- cicatrisantes
- anti-inflammatoires
Antibiotique naturel, antiseptique à large spectre des voies urinaires et de l'intestin, la propolis se caractérise par sa parfaite innocuité et son excellente tolérance chez l’homme. Elle permet de lutter contre les bactéries, les champignons, les virus, est cicatrisante et régénérante tissulaire.

Dose journalière : 1 à 3g par jour 
Durée du traitement : plusieurs semaines

Nous aimons aussi …

  • Huiles essentielles : En déterminant le type de flore prédominante par le test respiratoire, et pour réduire la fermentation on utilisera le thym ou la menthe s’il y a beaucoup d’hydrogène, et l’origan ou la cannelle s’il y a beaucoup de méthane.

Menthe poivrée ou Thym à linalol
- Cannelle ou Origan

Dose journalière : Prendre 1 goutte de chaque le matin et le soir au cours du repas.
Durée du traitement : Cure de 20 jours

  • Boswellia Serrata : Utilisée depuis des millénaires, elle est anti-inflammatoire et antibactérienne.

Attention : Contre indiquée pour les femmes enceintes (risque d’avortement spontané). Risque de malaises gastro-intestinaux.

Dose journalière : 100 à 300mg d’extrait standardisé en alternance avec le curcuma
Durée du traitement : cure de 6 semaines.

  • Bromélaïne (extraite la tige de l’ananas) : Enzyme qui s'attaque aux protéines consommées, qu'elles soient d'origine animale ou végétale, en découpant les protéines en acides aminés. Extraite de l'ananas.

Dose journalière : 250 mg 3 fois par jour avec les repas
Durée du traitement : 2 mois à renouveler dans l’année

  • Quercétine : pour la lutte contre les allergènes alimentaires. La quercétine est un flavonoïde qui participe à la réduction des réactions allergiques et inhibe la production d’histamine (à l’origine du déclenchement de l’allergie). A associer à la vitamine C ou à la bromélaïne pour renforcer son action.

Dose journalière : 200 à  400mg 3 fois par jour entre les repas.

  • Resveratrol Vitamine D3 : renforcent la  muqueuse intestinale.
  • Aloe Vera ou Aloès : cicatrisant de la muqueuse. Plante connue depuis l'antiquité, c'est un régulateur biologique de tout premier ordre.
  • Chlorophylle : Permet d'assainir  l’ensemble de l’appareil digestif en absorbant la fermentation intestinale et en stimulant la cicatrisation de la muqueuse.
  • Zinc ou Cuivre : pour calmer l’inflammation intestinale.                
  • Vitamine B6 – Vitamine B9 Magnésium : grands protecteurs de l’intestin.
  • Fleurs de Bach : Rescue, MimulusEtoile de Bethléem
  • Airelle : L'airelle est reconnue pour sa capacité à resserrer les tissus de l'organisme(astringente) et d'abord utilisée lors de diarrhées, de troubles digestifs avec fermentation.
  • Huile essentielle de basilic : Antiseptique intestinal, antifongique, antibactérienne, antivirale, stomachique, stimulante, elle peut être utile en cas de digestion difficile, d’infections intestinales, de nausées, de flatulences.
  • Huile essentielle d'estragon : On l’utilise en cas de spasmes digestifs nerveux, de colites inflammatoires et spasmodiques. Elle a aussi une action anti-infectieuse et antivirale notamment contre les infections intestinales.
  • Huile essentielle de coriandre : permet de soulager les troubles digestifs divers : ballonements, gaz, indigestion.

Nos conseils diététiques 

Pour lutter contre la perméabilité intestinale, l’alimentation et ses combinaisons alimentaires sont d’une importance capitale.

Suivre le régime du Dr Seignalet :

  • Consommer une alimentation la plus crue et la plus « biologique » possible.
  • Cuire le moins possible.
  • Supprimer les produits laitiers.
  • Supprimer le gluten contenu dans le blé, le seigle, l’orge, l’avoine, le kamut, l’épeautre, le petit épeautre.
  • Consommer légumineuses et oléagineux.
  • Cuire à une température qui ne dépasse pas 110°.
  • Consommer acides gras équilibrés en omégas 3 et omégas 6.

Autres conseils alimentaires :

  • Arrêter les laitages et le fromage à cause de leur action pro inflammatoire.
  • Privilégier les volailles, les poissons, les crustacés.
  • Consommer des aliments riches en calcium : persil – amandes – figues sèches – jaunes d’œufs – épinards.
  • Privilégier les céréales sans gluten : sarrasin – quinoa – millet – riz.
  • Eviter desserts et fruits en fin de repas.
  • Consommer des yaourts au soja, du fromage de chèvre.
  • Privilégier :

     • Protéines + légumes
     • Féculents + légumes
     • Crudités en entrée
     • Aliments semi-complets
     • Pâtes bio qui se digèrent mieux

  • Supprimer les épices à l’exception du curcuma + poivre.
  • Mastiquer et insaliver.
  • Varier les aliments, éviter de consommer toujours les mêmes aliments.
  • Eviter les graisses « trans » (margarine), les alcools forts, le vin blanc, le café.
  • Le soir éviter viande, œufs longs à digérer.
  • Eviter l’abus de légumineuses qui fermentent facilement.
  • Consommer du kéfir, de l’huile de colza, olives, noix, soja, quinoa.
  • Consommer une eau de qualité (Mont Roucous – Montcalm – Volvic - Contrex). Eviter Hépar et San Pellegrino et les eaux gazeuses trop minéralisées.
  • Réduire les aliments qui donnent des gaz : charcuterie, choux, fromages fermentés.
  • Eviter les céréales, navets, asperges, biscuits, gâteaux, margarines.
  • Faire un travail de détoxication sur le foie car, si l’intestin est fragile, le foie travaille en sur régime. Penser au chrysantellum americanum, au chardon marie. (Voir dossier « Drainage des émonctoires »).
  • Privilégier : petits pois, lentilles corail, kaki, banane, cerise, pêche, figue, papaye, raisin.
  • Chaque semaine : un jour de jeûne ou de monodiète pour mettre au repos les organes de digestion et d’épuration.