L'asthme

L'asthme

Catégories : L'appareil respiratoire

L'asthme

Sur les conseils de Raoul Cappelo - Naturopathe

L'asthme est une maladie du système respiratoire caractérisée par une inflammation plus ou moins grave des voies respiratoires, et surtout des bronches et des bronchioles – voir dossier « Appareil respiratoire ».

L’inflammation des voies respiratoires se traduit par la production d’un mucus épais à l’intérieur des bronches, ce qui gêne la circulation de l’air. Parallèlement, les muscles autour des bronches se contractent, entraînant la « fermeture » des bronches (bronchospasme). C’est ce qui provoque la gêne respiratoire et souvent une toux et des expectorations.

Les symptômes peuvent être intermittents ou persistants. Ils sont généralement plus marqués la nuit et au petit matin et se traduisent par :

  • Une difficulté à respirer ou un essoufflement (dyspnée)
  • Une respiration sifflante
  • Une sensation de serrement, d’oppression thoracique
  • Une toux sèche

L’asthme est une maladie qui se manifeste le plus souvent par des crises entrecoupées de périodes où la respiration est normale.
Pour certaines personnes, l'asthme se traduit seulement par une toux persistante qui apparaît souvent au coucher ou après un effort physique.

La crise d’asthme

Les bronches ont notamment pour rôle de protéger les poumons des agents étrangers ou des agressions extérieures, en particulier par la restriction du diamètre bronchique.

Lors d’une crise d’asthme l’ouverture des bronches est réduite en raison d’une importante réaction inflammatoire et d’une contraction des muscles de la paroi des bronches. Le mucus produit en réaction à l'inflammation vient réduire encore le diamètre des bronches, rendant l'expiration difficile.
 
Une crise d’asthme commence souvent par une toux sèche, suivie d'une difficulté à expirer, qui provoque une respiration sifflante clairement audible et caractéristique. Elle s’accompagne habituellement d’expectorations de mucus (toux et crachats).

L’asthme aigu grave, qui met en jeu le pronostic vital, nécessite une prise en charge urgente en milieu hospitalier.

Les types d’asthme

Les causes de l’asthme ne sont pas bien connues. Elles seraient à la fois génétiques et environnementales mais l’asthme est souvent lié à une réaction anormale des voies aériennes à divers stimuli :

  • L’asthme chronique : Il s'agit d'une hyperactivité chronique des bronches peu soumise aux agents extérieurs. L'inflammation est chronique souvent d'installation lente et progressive, et généralement présente depuis l'enfance.

Une hypothèse prédominante veut que cette forme d'asthme soit causée par une réaction auto-immune : c'est-à-dire que le système immunitaire du malade s'attaquerait à ses propres bronches, entretenant ainsi dans le temps l'inflammation.

  • L'asthme allergique en général caractérisé par une réaction très forte des bronches à un agent extérieur (le plus souvent allergisant, nourriture, irritants chimiques (toxiques) ou polluants).

La crise d'asthme allergique se manifeste par une obstruction soudaine et de progression rapide des voies bronchiques, le malade en crise s'étouffant par suffocation entrainant un  manque d'oxygène dans le sang (l'impossibilité d'expirer empêchant l'apport d'oxygène dû à l'inspiration, et saturant l'organisme en dioxyde de carbone.

  • L'asthme non allergique qui peut provenir de la pollution, des crises d'asthme pourraient aussi être facilitées par un stress intense. En effet, le stress a pour effet d'accélérer le rythme cardiaque et de développer un syndrome d'hyperventilation, facilitant ou aggravant l'asthme.
  • L'asthme d'effort : il se manifeste pendant un effort physique traumatisant pour les bronches, c'est-à-dire un effort sollicitant particulièrement les bronches et/ou effectué dans des conditions rendant plus difficile le travail des bronches.
  • L'asthme lié au froid
  • L'asthme lié aux médicaments.
  • L’asthme lié au stress ou à des émotions fortes (rires, pleurs, colère, excitation), surtout chez les enfants.

Personnes à risque

  • Les personnes ayant une prédisposition génétique aux allergies ou ayant des parents ou des frères et sœurs asthmatiques.
  • Les personnes qui étaient de petit poids à la naissance
  • Les personnes fréquemment exposées, dans leur milieu de travail, à des produits chimiques, par exemple à de la peinture, des produits de coiffure, des métaux, des plastiques, etc.
  • Les personnes obèses
  • Les personnes atteintes de reflux gastro-œsophagien. Même si le reflux n’est pas une cause d’asthme, il est considéré comme un facteur d’aggravation, voire un facteur déclencheur des symptômes d’asthme.

Deux périodes de la vie semblent plus propices à l’apparition de l’asthme : l’enfance et le début de la quarantaine.

Notre recommandation

Quelle que soit l’origine de l’asthme, renforcer la muqueuses bronchique, améliorer la capacité respiratoire, diminuer le risque d’infection respiratoire, protéger les alvéoles pulmonaires et soulager sont autant de possibilités que les produits et compléments naturels le permettent.


1- Citrate de zinc : toujours en donner à la personne asthmatique pour refaire la muqueuse bronchique et cicatriser. Le citrate de zinc est le plus assimilable par l’organisme.

Attention : ne jamais donner du zinc si la personne souffre d’une infection bactérienne car on alimente les bactéries et ne jamais associer le zinc au fer. Risques de nausées, de constipation

Dose journalière : 15 à 20 mg
Durée du traitement : 1 mois


2- Omégas 3 : : La famille des omégas 3 est constituée de différents acides gras: ALA, EPA et DHA (les plus répandus). Les omégas 3 participent à  la composition des membranes cellulaires et à de nombreux processus biochimiques de l'organisme : régulation de la tension artérielle, élasticité des vaisseaux, réactions immunitaires et anti-inflammatoires, agrégation des plaquettes sanguines. Le DHA accroit la plasticité des globules rouges qui se chargent davantage en oxygène et améliorent ainsi la capacité respiratoire. L’efficacité du DHA est accrue s’il est pris sous forme de phospholipides.

Attention : Contre-indication : ils ont des effets fluidifiants, agir avec prudence avec les anti vitamines K (Sintrom – Coumadine – Previscan).

Dose journalière : 140 mg
Durée du traitement : 3 semaines pour réduire fortement l’essoufflement.


3- Boswellia Serrata : à la fois anti-inflammatoire et antibactérien, il est très intéressant pour soulager l’asthme.

Attention : Contre indiqué pour les femmes enceintes (risque d’avortement spontané). Risque de malaises gastro-intestinaux.

Dose journalière : 100 à 600 mg à prendre avec les repas
Durée du traitement : 2 mois


4- Vitamine E naturelle (Alpha tocophérol) : Antioxydant majeur qui protège du vieillissement et de la fatigue la vitamine E diminue significativement le risque d’infection respiratoire, protège les alvéoles pulmonaires.

Attention : A éviter lors des chimiothérapies et s’il y a déficience en vitamine K.

Dose journalière : 50 à 400 UI
Durée du traitement : 2 mois

Nous aimons aussi …

  •  Quercétine : C'est un flavonoïde qui participe à la réduction des réactions allergiques et inhibe la production d’histamine (à l’origine du déclenchement de l’allergie). A associer à la vitamine C ou à la bromélaïne pour renforcer son action.
  • Vitamine C : évite l’adhésion du mucus sur la membrane qui tapisse les voies respiratoires.
  • Silice : pour l’intégrité du tissu conjonctif de l’arbre respiratoire.
  • Sélénium : C’est l’oligo-élément vital et indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire,  l’antioxydant privilégié des poumons qui doit être apporté par la nourriture ou en supplément. Il protège de la pollution.
  • Manganèse – cuivre : Oligo-éléments indiqués dans toutes les affections ORL et celles de l’arbre respiratoire. Oligo-éléments de l’asthme infectieux. Le manganèse est un oligo-élément majeur de l’asthme. C’est un minéral qui contribue entre autres à la prévention des dommages causés par les radicaux libres et qui participe à une douzaine de processus métaboliques. C'est un puissant antifatigue.
  • Schisandra : Plante utilisée en Chine pour apporter la paix organique et l’énergie sereine. Elle permet de réduire les expectorations et ne présente aucun risque d’effets secondaires nocifs.
  • Echinacée : joue sur la régulation des sécrétions bronchitiques. C'est un antibiotique naturel qui renforce les défenses immunitaires. Antiviral, antibactérien et antifongique, elle est recommandée pour les infections des voies respiratoires.

Cure de 20 jours, arrêt 10 jours et reprise de la cure pendant 20 jours.

  • Cuivre – or – argent : oligo-éléments pour remonter la vitalité.
  • Fleurs de Bach : Prunus – Hélianthème – Impatience : remèdes de secours dès l’apparition des symptômes pour réduire la crise.
  • Huiles essentielles : Sapin baumier + Bigaradier (Citrus aurantium) + Estragon (Artemisia Dracunculus) : 2 gouttes de chaque à diluer dans une huile végétale de macadamia ou de jojoba. Mettre sur le thorax et répéter toutes les 30mn jusqu’à l’arrêt de la crise.
  • Huile essentielle de Pin maritime (Pinus Pinaster) en vaporisation ou dans le bain pour réduire la fréquence des crises.
  • Cassis (Ribes Nigrum) : Très riche en vitamine C.
  • Noisetier : Il intervient dans les cas de bronchites et d'asthme accompagnés d'emphysème.
  • Plantain : Excellent en cas d'inflammation des voies respiratoires, des muqueuses de la bouche et du pharynx, c'est aussi un excellent purificateur du sang, des poumons et de l'estomac. Très utile en cas de sinusite allergique.
  • Probiotiques : Les probiotiques sont des micro-organismes vivants  présents naturellement dans la flore intestinale, buccale et vaginale qui agissent :

- au niveau du système immunitaire intestinal
- au niveau de la muqueuse intestinale en accentuant la production de mucus ou d’anticorps
- comme antimicrobiens  en empêchant les bactéries pathogènes d’adhérer  aux parois intestinales
- au niveau du système digestif car ils sont utiles pour la digestion des aliments, préviennent la constipation et les flatulences. En réensemençant la flore digestive, ils améliorent la synthèse des hormones féminines.

En prise quotidienne à distance des repas et pendant plusieurs mois afin de régénérer la flore intestinale les probiotiques permettent de rétablir l’équilibre entre les « bonnes » souches de bactéries et les « mauvaises ». Il est recommandé de changer régulièrement de probiotiques afin d’assurer des apports variés de souches. Toutefois il ne suffit pas d’apporter des probiotiques, il faut leur fournir de l’énergie : c’est le rôle des prébiotiques qui sont une source sélective de nourriture pour les bactéries intestinales et, plus précisément, pour les bonnes bactéries.   

En ingérant des prébiotiques on peut donc contrôler la population bactérienne, c’est-à-dire rééquilibrer la flore intestinale en favorisant la prolifération des bonnes bactéries.                                                                              

Attention : Contre-indication en cas de pancréatites aigües. Risques de ballonnements pour des prises supérieures à  10 milliards par jour.

Pour le Dr Donatini il est contre-indiqué de prendre des probiotiques s’il n’existe pas de problème particulier ou s’il y a trop de bactéries dans l’estomac et le grêle. Les prébiotiques ou les probiotiques n’améliorent pas la capacité d’absorption de l’intestin grêle mais aggravent les fermentations car l’augmentation du nombre de bactéries dans le colon entraîne une augmentation de la fermentation. Pour lui il est indispensable de déterminer le type de flore prédominante avant de prescrire prébiotiques et probiotiques. Si les bactéries sont en faible quantité dans l’estomac ou l’intestin grêle, en cas de diarrhée avec flore pauvre, sans fermentation et après un test respiratoire, les prébiotiques et les probiotiques peuvent être utilisés.

Dose journalière : 5 à 10 milliards
Durée du traitement : 2 mois

  • Radis Noir : il améliore les troubles digestifs résultant d’une mauvaise circulation biliaire, décongestionne le foie, stimule la sécrétion biliaire et régularise l’élimination intestinale.  C’est un laxatif naturel qui peut être associé à l’artichaut. Il est à privilégier en cas d’excès alimentaires, de gêne ou de lourdeur après un repas.

Attention : Contre indiqué en cas de boue biliaire ou de calculs.

Dose journalière : 15ml de jus de radis noir deux à six fois par jour. Il est conseillé de ne pas prendre plus de 100ml par jour.

  • Viorne : aide à combattre les allergies, qu'elles soient d'ordre respiratoire ou cutané, calme les spasmes bronchiques lors des crises d'asthme.
  • Réflexologie : point poumon – point surrénal et plexus solaire
  • Acupuncture
  • Bol d’air Jacquier entre les crises 3 minutes 3 fois par jour

Nos conseils diététiques 

  • Supprimer le lait, la viande rouge
  • Eviter les excès de sucre
  • Eliminer les aliments froids qui génèrent des mucosités :

- Graisses animales
Alcool 
- Oranges
- Poires
- Œufs
- Porc

  • Consommer des légumineuses et le lait de soja
  • Consommer des céréales complètes et du pain complet au levain
  • Adopter le régime ancestral du Professeur Seignalet (« l’asthme est une maladie d’encrassage »).